Aiso collabora alla Giornata di studi franco-italiani sulla storia orale: “Mediatori della memoria” che si terrà 10 aprile 2014 a Parigi, presso l’anfiteatro Jean Baptiste Say: l’incontro è organizzato dall’Associazione Emilia-Romagna e il CNAM-Conservatoire national des arts et métiers in collaborazione con l’AISO e l’Università di Modena e Reggio Emilia. Con la partecipazione della Consulta per gli emiliano-romagnoli nel mondo e il patrocinio del Consolato Generale d’Italia a Parigi.
Une journée d’études franco-italiennes sur l’histoire orale
Le projet, imaginé par l’Association Emilia-Romagna de Paris, est “fils” de l’étude préliminaire pour la création du « Centre d’Histoire Orale et Populaire », projet porté par la même association en attendant de souffler la première bougie du réseau franco-italien Italia in rete.
En effet, deux éléments en sont ressortis : d’une part l’envie croissante des associations de collecter les témoignages de concitoyens – pas seulement des plus “anciens” mais aussi des jeunes “en mobilité” – et de le faire avec les moyens à disposition (vidéo, internet, réseaux sociaux); d’autre part cette collecte est souvent faite par ces mêmes associations avec des moyens amateurs ou par des opérateurs compétents dans leur domaine mais pas dans celui de la restitution du matériel très riche qu’ils ont immortalisé.
Il en résulte une grande quantité de matériel vidéo, audio ou photographique qui ne correspond pas aux critères de catalogage, indexation ou qui se présente dans des formats différents souvent inadaptés à des banques de données de ce genre.
Cependant, si l’on remarque chez les jeunes générations une attention croissante envers la mémoire (surtout comme vecteur de la participation démocratique, de la citoyenneté active ou de la lutte aux fascismes), force est de constater que la plupart d’entre eux n’est pas habituée aux moyens de communication normalement utilisée pour ce genre de restitution mémorielle: expositions, colloques, livres. Il s’avère alors nécessaire d’utiliser des formes de restitution qui soient plus adaptées à ce public: des environnements virtuels, photos 360°, 3D, la possibilité d’interagir et de participer.
Le projet souhaite donc faire se rencontrer les étudiants, les chercheurs, les experts de la mémoire avec les “techniciens” du milieu numérique (opérateurs vidéo, techniciens du son, photographes, informaticiens) pour créer ensemble le profil professionnel du “médiateur de la mémoire” qui ait, en même temps, 2 niveaux de compétence, la théorie et la pratique. Une formation et une expérience qui seront ensuite utiles lorsque se présentera l’opportunité de travailler dans les musées, les archives, les banques de données, les médiathèques et ainsi de suite.
La journée d’étude du 10 avril fait rencontrer et dialoguer, pour la première fois, les professionnels de l’histoire orale qui vont expliquer les caractéristiques (très différentes) de leur pays ne termes de collecte, sauvegarde et structures associatives et institutionnelles, par des exemple de collecte (par exemple, dans le domaine du travail et de l’archéologie industrielle, o dans le domaine du social, avec les maisons du peuple de Saint Claude). Il examinera ensuite, des exemples de valorisation et de restitution à travers les portails et les centres virtuels, films/documentaires, pièces de théâtre etc.
La journée d’études, ainsi que le projet homonyme, est réalisée en collaboration avec le CNAM, les Associations Jardins numériques et Italia in Rete, le laboratoire “Histoire des Migrations” de l’Université de Modena et Reggio Emilia et bénéficie d’un cofinancement du Conseil des Emiliano-romagnols à l’étranger et du haut patronage du Consulat Général d’Italie à Paris